1. |
Ton Tralala
04:05
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Même pour un tout petit câlin, l’matin, tu vois
Je suis gentille, gentille, mais pas complètement comme ça
Mais donc ta main devant, ta main devant ta bouche
Qui sent alors j’aime pas trop ça, tout ton tralala
Tout ton tralala
T’es de quelle espèce
Délit de faciès
Même sans bomber les fesses
T’es de quelle espèce
Délit de faciès
Même sans bomber les fesses
Avec ton pipeau pipeau, tes oripeaux nasaux
Qui piquent, ça pique, ça pique, fait froid dans le dos
Et tu cherches ma peau et frôle la mienne de bouche
Moi je regarde la porte et rêve d’une douche
Tout ton tralala
T’es de quelle espèce
Délit de faciès
Même sans bomber les fesses
T’es de quelle espèce
Délit de faciès
Y a qu’à bomber les fesses
Et tu cherches ma peau et frôle la mienne de bouche
Moi je regarde la porte et rêve d’une douche
Tout ton tralala
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2. |
Menue Menue
04:20
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J’ai une sale tête, je suis la sellette
Même à genou je ne prie plus, même à genou je n’y crois plus,
Je suis comme un pain perdu, comme un peu perdue.
Je suis spécialiste
De la vaisselle et des poubelles, même brûlée par le feu du ciel,
Je pourrais être tout le monde et personne à la fois,
Et personne n’a la foi…
Et si toute seule dans le noir…
Avec une lame de rasoir…
Toute menue, presque nue, je mue et remue
Toute menue, presque nue, je mue
Toute menue, presque nue, je mue et remue
Toute menue, presque nue, je mue
J’ai une sale tête, je suis sur la sellette,
Nourrie au sucre, gavée de miel, même allongée je suis tendue
Merci petit Jesus, j’ai bien mangé et j’ai bien bu
J’ai surtout bien trop bu…
Je flotte dans mon jerzey, pratique la chasse aux mîtes
Sur le miroir dans le lavabo, puis soudain je fais couler l’eau,
Je fais couler l’eau…
Et si toute seule dans le noir…
Avec une lame de rasoir…
Toute menue, presque nue, je mue et remue
Toute menue, presque nue, je mue
Toute menue, presque nue, je mue et remue
Toute menue, presque nue, je mue
Je ne suis pas un sparada
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3. |
SOAB
03:54
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Suis je suis zombie, c’est pas par envie
C’est juste que ta tête aiguise mon appétit
Je suis zomb zomb zomb
Bien plus froid qu’une tombe
Plus rapide qu’une bombe
Si je suis zombie, c’est toi qui me nourrit
Tes viscères ressemblent à du vomi
Un zomb zomb zomb
Bien plus froid qu’une tombe
Plus agile que ton ombre
Si le temps presse
Ouvrir en grand
Même voir les dents
Comment lui dire
Avec chaleur
Et bonne humeur
« Arrête »
Je me suis prise de vitesse
L’opaque collant du fitness
Le rythme lent des caresses
« Arrête »
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4. |
Si difficile
03:56
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C’est si difficile
Si difficile
Je me trouve actuellement dans une pièce,
Allongé.e en son milieu, et je pense
A la manière la plus élégante à mes yeux et à ceux du monde,
D’exercer une série logique et assidue d’actions sur mon entourage.
C’est si difficile
Si difficile
De la pièce dans laquelle je me trouve, j’attends
L’inévitable manifestation de mon prochain désir.
A moins qu’il ne soit remplacé, par un besoin biologique,
N’entrainant aucun sentiment de culpabilité.
C’est difficile
Si difficile
Je me trouve actuellement dans une pièce,
Allongé.e en son centre, de mon plein grès,
Et j’essaie de ne pas penser, aux conséquences
De ce que je me suis autorisé.e
C’est si difficile
Si difficile
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5. |
Ton père
04:16
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Ton père c’est un voleur
Tout ce qui brille dans le ciel il l’a pris
Ton père est un menteur
Ton père c’est un voleur
Tout ce qui brille dans le ciel il l’a pris
Ta mère fait un malheur.
Elle dessine dans les yeux des étoiles
Il est myope il voit peu. Y’a un voile
Il a bien des lunettes c’est pas net.
Le regard un peu flou, il nous guette.
Soudain, soudain, emportée par les flots
Je flotte, je flotte, je suis un radeau.
Ton père c’est un voleur
Tout ce qui brille dans le ciel il l’a pris
Ton père c’est un menteur
Ton père c’est pas ton père
Tout ce qui brille dans le ciel il l’a pris
Ta mère fait un malheur.
Bien droit dans ses bottes, libéral, il boîte quand il trotte, c’est normal Quand elle sort des toilettes c’est la fête, au milieu de la foule
Ils nous guettent.
Soudain, soudain, emportée par les flots
Je flotte, je flotte, je suis un radeau.
Ton père c’est un voleur
Tout ce qui brille dans le ciel il l’a pris
Ton père est un menteur
Ta mère c’est pas ton père
Ta mère fait un malheur.
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6. |
Attrapez-nous
04:31
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Je suis lasse et fatiguée de te voir en peinture
J’aimerais te lâcher là-bas dans les pâtures
Brouter l’herbe, ruminer, dans la bouse piétiner
D’un air bête, agonir…
Tu ne sais pas plus hurler que jouir
Attrapez-nous
Brûlez tout
Couper nous le cou
Le tendon du genou
Ennuyé.e, harrassé.e toujours tu t’entêtes
J’aimerais te noyer, te faire crouler sous les dettes
Chercher l’air, suffoquer, prier ton père les yeux levés
D’air air bête, martyr
Tu ne sais pas plus hurler que jouir
Attrapez-nous
Brûlez tout
Couper nous le cou
Le tendon du genou
Aime-moi
Honore-moi
Incline-toi
Prosterne-toi
Agenoue-toi
Tourne-toi
Cambre-toi
Fais « Ha »
Attrapez-nous
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7. |
Qu'est-ce que c'est
03:51
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Qu’est-ce que c’est que ces mecs qui n’aiment pas les pauvres
Qu’est-ce que c’est que ces mecs qui n’aiment pas les chauves
Qui détestent les chaussettes dans les claquettes
Moi j’adore et alors…
Mais qu’est-ce que c’est que ces mecs qui n’aiment pas les pauvres
Qu’est-ce que c’est que ces mecs qui n’aiment pas les chauves
La classe dans une soirée genre « biz biz »
Celle où même sans se connaître tout le monde se bise
Mais lentement, doucement
Entre lui et moi, il n’y a qu’un pas
Je le franchis en reculant
Mais pas à pas c’est franchement lent
Qu’est-ce que c’est que ces mecs qui n’aiment pas les pauvres
Qu’est-ce que c’est que ces mecs qui n’aiment pas les chauves
V’là ce type qui arrive…
« Wach myself and I’m pleased. »
Mais qu’est-ce que c’est que ces mecs qui n’aiment pas les pauvres
Qu’est-ce que c’est que ces mecs qui n’aiment pas les chauves
Il imagine que son sourire me rend humide
Me dit « Je flashe ! » du haut de sa pyramide
Mais lentement, doucement
Entre lui et moi, il n’y a qu’un pas
Je le franchis en reculant
Mais pas à pas c’est franchement lent
Qui m’aime me suive
J’aime pas les chauves
J’aime pas les pauvres
J’aime pas les mous
J’aime pas les grosses
J’aime pas tes cheveux
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8. |
Merveilleuse
02:50
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Je serai une merveilleuse
Je serai ton fils de pute, enculé
Ton communiste, fidèle, castré
Chômeur, fauché
Gauche et maladroit
Ton fils de pute
Tu seras mon fils de pute
Je serai une merveilleuse
Je serai ton jeune esclave
Ton mari bedonnant
Beauf, alcoolique
Ton pauvre con, immature
Ton père
Ton fils de pute
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9. |
Juste
04:47
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Juste
Que fais-je
Han Han
Que faire
Juste
Que n’ai-je
Envie
L’enfer
Je fais la gueule, ch’uis pas le seule
Un petit bout de peau, où fais-je
Juste au coin de la rue, derrière
Un rideau ton imper, quoi faire
Juste, juste, urgent
Juste
Que fais-je
Han Han
A terre
Juste
Que n’ai je
L’envie, l’enfer
Je fais la gueule, ch’uis pas la seule
Un peu d’intimité, que sais-je
Et de quoi s’essuyer, papier, ben ouai
Un petit bout de laine, qui traîne...juste juste
Un petit bout de coton que dis-je, un coton tige
Juste un peu de flanelle, que vois-je, la tour Eiffel
Un petit bout de peau, juste au coin de la rue
Mon rideau son imper, juste, juste.
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10. |
Version X
03:54
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We need so much de… contact
Electronic
Jezebel-belle-bête
Une version X du beauty and the beast
version X du beauty and the beast
Halloween, voodoo u do
Halloween, voodoo u do
Préserve-moi
Jezebel-belle-bête
Les frères Jacques mécaniques
Martinet-les enfants de la trique
T’as vu où est le départ du tour
En berline on fera un détour
Préserve-moi
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MOUSE DTC Alsace, France
Entre complainte domestique, électro pop chorégraphique et formule prophétique, MOUSE DTC peut aisément s’intégrer dans
n’importe quelle playlist d’un public allant de moins de 7 ans à plus de 77. C’est frais, intemporel et terriblement contemporain.
Petites pattes griffues pour mieux désobéir et combattre la morosité ambiante.
Parce que oui, tu l’as déjà bien assez DTC comme ça, non ?
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